Site de création littéraire plus ou moins expérimentale
Dernier ajout : 19 juillet 2015.
Proses déconstruites/Langues oubliées
agité — insomnie — bach
Calme apparent de mes angoisses. je suis paisible et quelque part quelque chose tourne, bascule. Bouscule.
Silence.
Silence familier.
Ce n’est pas n’importe quel silence. C’est le silence de mon stylo sur le cahier. C’est le silence intermittent de la mésange (enfin, mésange, qu’est-ce que j’en sais, moi) à peine éveillée au-dehors.
C’est le silence des draps en désordre, des violons endormis. C’est le silence des (...)
Comprendre cette agitation, la confronter aux
sourires et aux yeux malicieux
tour à tour fixés et glissants, le minois
tourné coquettement
comprendre son impatience
comprendre le pourquoi de ma solitude
comprendre le pourquoi de l’aléatoire
temporel
qui n’a en apparence rien à voir avec
une coiffure, une période, un vêtement
ou même une odeur
comprendre ce qui se passe pourquoi oui et
pourquoi non comprendre comment être
comment on doit être comment savoir aussi
comprendre (...)
Encore une fois, écrit dans le cadre de T.A.B.P, mais je ne peux résister à le réintroduire ici, tant ce texte est symbolique des évolutions secrètes de ma langue. Évolutions également mystérieuses pour moi, d’ailleurs. Comment comprendre ce qui est arrivé à mon style, autrefois si pourléché, si maniéré auparavant, qui devient ici sale, dégénéré, haletant, presque irrespirable. Fragmentaire (voire explosé) et sans queue ni tête.
Impossible.
Impossible de dire tant de chose, de (...)
Commencer un texte sans savoir du tout où il va nous mener. Mais sans être guidé par un élément extérieur non plus. Se laisser aller au fil de la plume. Le problème est à la fois dans l’amorce et dans l’abstraction. Deux phénomènes dont l’ouverture doit être méticuleusement dosée, tout en restant totalement spontanée. L’aile d’une mouche, le voyage zigzagant de ce point noir dans l’espace rougeoyant. On ne le suit des yeux qu’à moitié. La trajectoire est suggérée par les mouvements de (...)
S’y remettre.
Fermer les yeux. Se laisser aller.
Le kaléidoscope de couleurs du noir lumineux derrière la paupière. Dépasser cela également. Aller au-delà. Au-delà du soulagement de cette paupière chaude sur l’œil humide.
Tenter de retrouver le mot qui s’échappe. Ou plutôt non. Ne pas le poursuivre. Le laisser aller au contraire. En trouver d’autres. Ceux qui viennent, ceux qui ne fuient pas.
Pour l’instant du moins.
Baisser la barrière, baisser la barre. Ne pas se laisser intimider, (...)
Solitude,
Solitude, mère de l’écoute et de l’éveil.
Solitude, tu ne fais pas avancer le schmiliblick.
Solitude, tu n’arrives à rien qu’à toi-même.
Je me souviens du temps où tu me terrifias. Ou c’était l’égarement absolu, le déchirement dans ton appréhension. Je me souviens de la peur, de l’angoisse extrême, de cette douleur essentielle qui me broyait, et qui m’a souvente fois mené à.
Je me souviens du temps où tu me privais de sommeil, (...)
Une quatre-aile, un minibus de touristes, un taxi qui s’arrête tout enwarningué, quelques smarts perdues dans la grande ville, un mec qui s’la joue, une enseigne box à vendre à louer, un couple grisonnant et bas sur pattes, une rue vide mais point silencieuse (on entend la circulation qui passe à un bout, et quelques éclats de voix à l’autre bout), et l’autre qui me presse.
Un futur Ehpad (il en faut, au moins autant que des écoles), un hôtel 4 étoiles (il en faut, (...)
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