Site de création littéraire plus ou moins expérimentale
Dernier ajout : 8 novembre 2019.
Réflexions musicales sans but particulier
notes sur le vif
Tout se passe autour d’une boite, avec un homme dedans. Que cet homme soit immobile, presque nu et qu’il sue bleu, aussi impressionnant que ça puisse paraitre, est somme toute anecdotique. Il est l , il s’expose, et les gens le regardent, ils sont venus pour ça.
Un homme dans sa boite, presque nu, traînées bleues sur son corps.
Performance. Immobilité du corps, activité interne. Exsudation de bleu (après ingestion de bleu de méthylène). Musique Bleu Remix (de Daniel Zéa) (...)
Le problème, ce sont ces manières qu’ils ont sur scène. Ces airs qu’ils se donnent de solistes d’un autre âge. Grandissez ! Vous n’avez plus l’âge de faire ces grimaces, vous n’avez plus 11 ans, et ce ne sont plus les Années Folles. Cette manière de jouer, cette manière de se représenter, datée, surannée, plait sans doute au grand-mères mais c’est tout. Et encore.
Et ça ne suffit pas, loin sans faut, pallier la vacuité de vos interprétations, et renforce (...)
C’est au sortir d’un énième concert très attendu (un programme séduisant, un soliste brillant, un orchestre qui nous avait déj enchanté par le passé) et gâché par un chef incapable que je n’ai pu contenir une légitime colère contre tous ces gens qui pensent qu’il suffit d’un queue de pie et d’une baguette — qu’on tient comme un manche — pour devenir chef d’orchestre.
Non, messieurs ! On ne s’improvise pas chef d’orchestre ! (Phénomène étrange, et (...)
J’adore écouter travailler un accordeur de piano. C’est une véritable jouissance physique. Le toucher ferme qui projette le son avec autorité, les octaves claires, les quintes ouvertes, les hauteurs qui se rapprochent jusqu’ se confondre, les battements interférientiels dus aux micro-intervalles entre les deux ou trois cordes d’une même hauteur, les accords inattendus répartis sur tout l’ambitus. Sans parler de cette marche harmonique, inévitable et (...)
portrait cubiste
[Georges Aperghis]
hop
hop et pom
la rencontre de la miette illisible
pom de trois quatre fois six trente trois
d’un côté l’autre — miroir de fou — basculement
sec : sans saucisson — la radio une fois par semaine : ça suffit nourrir une passion durable, apparemment.
les mots sonnent — écho — les syllabes tournent sur elles-mêmes, s’enlacent les unes aux autres
ça grouille, ça crie, ça jacasse, ça gamine, ça papote, ça caquète, ça théâtre — (...)
Ah !... relire un texte ancien, voil un exercice qui peut nous réserver de belles surprises, et d’intenses plaisirs, tout autosatisfaction mise part.
Ainsi de ces quelques phrases piochées dans un papier écrit il y a quatre ans pour un grand mensuel musical (je ne citerai pas l’œuvre dont il s’agit, c’est bien plus drôle comme ça).
« La partition est — hélas ! trois fois hélas ! — loin d’être la hauteur et frappe par son inébranlable (...)
Melody Nelson a les cheveux rouges
Et c’est leur couleur naturelle
« C’est durant notre séjour Oxford en ao »t 1969 pour le tournage de May morning que nous avons appris l’assassinat de Sharon Tate, se souvient Andrew Birkin. Nous étions tous ensemble au restaurant et c’était la fin des sixties… »
Une parenthèse enchantée se referme : la guerre du Viêt-Nam s’enlise, le Printemps de Prague se conclut dans le sang, Isra« l sort de la guerre des Six Jours, (...)
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