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Kaleidoscope onirique — 3
Cette nuit, j’ai revisité et prolongé l’un des rêves d’il y a quelques nuits : celui de la montagne enneigée.
Je suis nouveau en compagnie de mes parents, et je retrouve les immenses remontées mécaniques qui sillonnent les vallées de cimes en cimes. Mais cette fois, c’est une station que je suis censé connaître par cœur, même si je n’y suis pas allé depuis quelques années. Et je découvre donc de nouvelles pistes que je ne connaissais pas encore.
Deux choses m’étonnent dans ce rêve. La première est assez attendue, eu égard aux circonstances actuelles : apparemment, des pans entiers de la station ferment les uns après les autres. Et nous sommes avec mes parents la recherche des quelques pistes encore ouvertes, dans les recoins les plus reculés de la station — et on se demande si ça vaut vraiment le coup d’y aller, puisque le ski n’y sera pas passionnant.
La seconde est vraiment très étrange, puisque, de nombreuses reprises au cours du rêve, je me trouve skier « en montant ». Et toute vitesse. C’est- -dire sans peau de phoque ou quelque autre dispositif d’aide mécanique la montée. Comme si la gravité était inversée. Comme si je skiais plutôt vers les sommets que vers la vallée. Avec de véritables sensations de glisse, de godille, de profonde, etc.
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