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La pluie et le beau temps

Dernier ajout : 7 mars 2010.

Exercice quotidien d’écriture. Décrire en termes littéraires et donc non spécifiquement scientifiques, la météo tous les matins (avec le café) et le soir (avant de se coucher). Y compris dans les villes visitées. Se concentrer sur les manières de décrire, nuances, sensations, rapports à l’humeur, etc.

On rédige et on met en ligne, sans se poser de question. Si on relit, ce n’est qu’en survolant...


| Un texte au hasard |

  • Paris — jeudi 5 juin 2008 — café

    5 juin 2008

    Météo France nous dit :
    Température 14°C.
    Vent Nord, 10 Km/h.
    Belles éclaircies.
    J’observe un ciel excessivement nébuleux, presque gris par endroits, il est vrai avec une belle éclaircie juste au-dessus de ma tête. Le vent n’est pas perceptible, du moins pas avec cette précision là. La température est assez fraîche, surtout au sortir du lit.
    Finalement, en matière de météo comme en beaucoup d’autres choses, tout est affaire de sensations, de différentiels, de (...)

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  • Paris — 4 juin 2008 — 1 heure du matin

    4 juin 2008

    Perdu.
    De nouveau avril, juin timide ou juillet grondeur
    Perdu peut-être, mais en Bretagne, ça c’est sûr : le crachin, ça trompe pas. Ça bruine, ça pénètre, ça humide de partout. Et comme c’est bon ! Sauf que bon, ça n’arrange rien. Mais depuis quand la pluie ou le beau temps arrangent-ils quoi que ce soit ?
    Il faut que je me concentre, que je revienne aux bases de l’exercice, de la description météorologique, de la recherche de la langue qui me permet de dépecer (...)

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  • Paris — 3 juin 2008 — avec le café

    3 juin 2008

    Depuis peu le temps grisaille le matin pèse l’air stagne le plafond bas
    Bientôt l’air frais la pluie les cils

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  • Paris — Nuit du 2 au 3 juin 2008

    3 juin 2008

    Quelle belle brise !
    Quelle belle brise venue du Sud-Ouest.
    Ni trop douce, ni trop fraîche, elle balaie les rues jamais droites de Paris, pose sa main sans amitié ni animosité sur les visages qui rosissent.
    On la sent sur les deux oreilles sans entendre son murmure.
    On pourrait presque l’oublier si elle n’était si confortable. Si elle ne faisait dire aux filles : "Ouh, fait froid", pour aussitôt refuser la veste que virilement on leur propose. Tant pis pour elle, elles ne (...)

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  • Paris — 2 juin 2008 — avec le café

    2 juin 2008

    Ce n’est pas une belle journée qui s’annonce. C’est une journée grise et lente, paresseuse et sans éclat.
    Blanc laiteux gris endormi tiédeur tiède ennui plein morose laine chaud

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  • Paris — Nuit du 1er au 2 juin 2008

    2 juin 2008

    C’est une magie toute différente ce soir. Moins charnelle. Mais, ce qu’elle perd en érotisme, elle le gagne en légèreté pétillante, en sourires malicieux, en échanges de répliques spirituelles et bien placées, bref, en charme.
    Bien sûr, le ciel fait peu de cas de ce genre de détails et, imperturbable, met sur le tapis une petite vaguelette de cirrus aux cheveux fins et courts sur un fond encore bien lumineux pour l’heure avancée.
    C’est une nuit de dimanche calme, (...)

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  • Paris — 1er juin 2008 — avec le café

    1er juin 2008

    C’est l’une de ces matinées printanières qui promettent promenades et jeux d’eau. Le léger voile nuageux, vaporeux et vierge, rend la lumière plus blanche et plus éblouissante encore.
    Il ne fait pas si chaud, mais justement. Le soleil brûle sans qu’on s’en aperçoive vraiment. L’été n’est pas loin, mais il paraîtrait que la pluie non (...)

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Dernier ajout : 26 mars. | SPIP

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