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Dernier ajout : 1er mai 2020.

"Tentative d’assèchement d’un bar parisien"

Ça porte bien son nom, non ?

Vive Perec... dont la "Tentative d’épuisement d’un lieu parisien" m’a inspiré cet exercice approximatif et empirique.

Pour une plus ample description de l’exercice, voir le texte intitulé "Ouverture".


| Un texte au hasard |

  • 3 ou 4 août 2006

    23 mai 2008

    Au beau milieu d’une longue diatribe sur mes ex, sur mes amis, sur mon métier et sur mon travail en cours, quelques phrases saisies au vol.
    J’aime ce brouhaha car je sais en faire l’abstraction. Il me berce, me cajole, me protège. De quoi ? Bonne question.
    J’aime les jolies filles. C’est con, hein ? et pourtant, ce n’est pas peu dire.
    J’ai envie de les prendre dans mes bras et de leur faire des bisous (...)

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  • Janvier 2006

    27 juillet 2008

    Lieu de débauche, lieu de mort, lieu du glauque. Lieu du rire. Un jeune seul, fasciné par les lumières rougeâtres, hypnotisé par le brouhaha et les lumières lénifiantes.

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  • Fin décembre 2005

    23 mai 2008

    Dans une seule pièce, en moins de dix minutes, il s’est passé un nombre considérable de choses. Un type a abordé deux jolies jeunes filles, bientôt rejoint par son ami (qu’il avait pris pour prétexte, en le désignant du doigt, pour engager la conversation) embarrassé.
    Un groupe d’américains s’est assis.
    À la place laissée libre par les deux dragueurs, un petit couple s’est assis. Mec commun, fille très mignonne, mais…
    Je n’arrive pas à saisir quelle langue mes voisins de droite peuvent (...)

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  • Ouverture

    7 novembre 2007

    On choisit un bar, généralement, si on ne le connaît pas, on deviendra vite un habitué — pas le choix. De temps en temps, d’un jour à l’autre, parfois deux fois par jour, on entre, on s’assied et on installe sur sa table, en attendant la venue du serveur, le minimum nécessaire au travail : un papier, un stylo. Et puis on écrit.
    On n’est pas obligé, hein ? Juste si on veut, si on se sent, sans forcer les mots, ou en les forçant si on se sent coupable de n’avoir pas assez travaillé dans la (...)

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  • Janvier 2005

    27 juillet 2008

    Chauffage sous les fesses, je cuis. Je suis gêné. J’aimerais sortir et m’en débarrasser.
    Voir aussi se transformer certains sourires, quand elles sont au lit — quand elles seront au lit ce soir. Savoir ce qu’est leur rire, la mue de leurs voix. Comment se transforment-elle ?
    Quand le masque tombe, aussitôt remplacé par un autre qui sied plus à la situation.
    Masque de solitude, masque d’aise, masque fermé placé entre elle et le monde — masque fermé, lisse, s’enfermant dans la banalité (...)

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