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28 septembre 2006

23 mai 2008

Il est monté à Invalides, ce qui ne va pas sans une certaine ironie. J’allais au concert et le voilà, au milieu de ma page 212, qui monte et attire le regard. On n’a pas le choix, on ne peut que regarder, et, à la limite, admirer avec une petite pointe d’envie et de dégoût. Il est bodybuildé à mort. Son T-Shirt, moulant — il faut bien montrer ses pecs, non ? — et son pantalon sont près d’exploser sous le jeu de sa masse musculaire démesurée, irréelle, inhumaine. C’en est ridicule. Ses veines saillent à faire peur de dessus ses biceps. Le sang giclerait qu’on n’e s’en étonnerait pas ("Tant qu’y a des teinturiers, faut bien les fair...euh travailler").

Il est tout petit, très large d’épaule. Entre lui et le bas du ventre d’à côté, ils font la paire. Il est d’autant plus drôle que, malgré ses muscles qu’il doit travailler quotidiennement d’arrache-pied, il ne semble pas les contrôler tout à fait, comme s’ils le gênaient. Il se déplace méticuleusement, avec peine, esquissant les gestes d’un enfant qui apprend à marcher ou d’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Que cherche-t-il à compenser ?

Enfin bon, je viens de rentrer du concert, qui fut long, parfois bien mais souvent ennuyeux (c’est cool, ça, les critiques qui prennent une ligne. Quel besoin d’écrire un article entier, non ?). Pourquoi font-ils des concerts si longs, morbleu (tiens, pas mal, celui-là, faudra que je le replace) ?



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